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Le LISA au Semi Marathon de Nuits Saint Georges 2014

Ils l'ont fait ! après avoir affronté le froid et le vent, avalé les dénivelés, roulé dans les cailloux et s'être embourbés aux détours des pieds de vignes, nos valeureux sportifs du LISA ont franchi la ligne d'arrivée dans un état de fraîcheur remarquable, prêts à courir de nouveau pour se restaurer et savourer le nectar bourguignon tant attendu. Tous ont fini par franchir la ligne d'arrivée ? tous sauf un !

 

Pour plus d'infos, je vous invite a visiter le site de la course : http://www.semi-nuits-st-georges.com/2014/index.html 

 

NuitsSaintGeorges2014

mardi 1 avril 2014

Les premières journées Exobiologie Jeunes Chercheurs se sont tenues à Paris

Du 19 au 21 novembre 2013 dans la salle de l’espace du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), sous la bannière du congrès Exobiologie Jeunes Chercheurs (EJC), se sont déroulées 3 journées merveilleuses pour l’exobiologie (EJC’13, http://www.exobiologie.fr/EJC2013/). Venus des quatre coins de la France, mais aussi des Etats-Unis et d’Italie, des jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants, jeunes maitres de conférences) apportant chacun leur bagage de connaissances en physique, chimie, biologie, géologie mais aussi en philosophie, se sont rassemblés lors de ces premières journées nationales. L’exobiologie est un domaine de recherche interdisciplinaire, qui requiert le savoir-faire et les connaissances de toutes ces disciplines pour tenter de répondre à la question des origines de la vie : de la formation et l’évolution de la matière organique vers des structures complexes dans l’univers, à l’apparition de la vie, à sa distribution et à son évolution sur Terre et ailleurs.

 

Photographie de groupe lors de la conférence nationale Exobiologie Jeunes Chercheurs : 19-21 novembre 2013 au siège de CNES, Paris.

 

Ces journées ont été organisées grâce à l’initiative de Muriel Gargaud (Directrice de Recherche CNRS, LAB, Bordeaux) et Hervé Cottin (LISA, professeur à l’Université Paris Est- Créteil), motivés par le désir de rassembler les jeunes chercheurs en exobiologie et le besoin de valoriser leurs travaux de recherche puisqu’ils deviendront les acteurs de l’exobiologie de demain. Grâce à l’aide financière de la Région Île de France via le programme DIM-ACAV (http://dim-acav.org/), le soutien du CNES (http://www.cnes.fr/), ainsi que du LISA (http://www.lisa.u-pec.fr/) et du LATMOS (http://www.latmos.ipsl.fr/) (laboratoires de recherche, région parisienne) cette première édition d’EJC a pu être organisée. Nous avons eu le plaisir de voir durant ces trois jours au siège du CNES, le rassemblement d’environ soixante-dix jeunes chercheurs, assidus durant les 35 présentations orales et posters, posant de nombreuses questions et finissant par s’échanger leurs coordonnées aux pauses café. Notre souhait de créer une cohésion au sein des jeunes chercheurs en exobiologie est donc en bonne voie de réalisation.

Ces journées furent ouvertes par Fabienne Casoli, responsable des programmes de sciences de l’univers au CNES avec une allocution mettant en avant que la première édition de ces journées est très importantes pour le devenir de l’exobiologie en France. Trois grands thèmes furent abordés durant les trois jours de conférence EJC : l’exploration spatiale, la vie et l’environnement de la Terre primitive, et la chimie prébiotique. Cette variété de thèmes couvre tous les domaines de recherche en exobiologie. Les jeunes chercheurs biologistes, chimistes, géologues, ont ainsi pu s’exprimer sur leurs travaux de recherche à travers des présentations brillantes, et nous avons eu le plaisir d’accueillir quelques grands noms de l’exobiologie en France (voir http://www.exobiologie.fr/EJC2013/), venus ponctuer ces journées par des présentations passionnantes, et par leur participation aux tables rondes, ouvrant le débat sur un thème proposé.

Echanges et débats lors des présentations posters…

Des évènements grand public ont également été organisés dans le cadre de ses journées : un « Bar des Sciences CNES » le soir du mardi 19 novembre au café du Pont Neuf sur le thème « Les briques de la vie viennent-elles de l’espace ? » avec la participation de Michel Viso et de trois jeunes chercheuses en exobiologie : Cécile Favre (University of Michigan, Ann Arbor), Caroline Fressinet (NASA Goddard SFC, Greenbelt) et Vassilissa Vinogradoff (LISA, Paris) ; puis une conférence grand public de Jean-Pierre Bibring à l’IAP le soir du jeudi 21, intitulée « 50 ans d’exploration spatiale : la Terre et la vie en révolutions ? », conférence pour laquelle nous avons reçu l’aide des magazines Ciel & Espace et Pour la Science, partenaires de EJC, pour diffuser l’information. Cette conférence a été enregistrée et est accessible sur http://www.dailymotion.com/video/x18ixma_jean-pierre-bibring-50-ans-d-exploration-spatiale-la-terre-et-la-vie-en-revolutions_tech.

 

En cette fin de 3ème journée de conférence, nous avons eu l’honneur d’accueillir Isabelle This Saint Jean, vice-présidente du conseil régional Ile-de-France en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche. Mme This Saint Jean a manifesté avec beaucoup de passion son envie de promouvoir la recherche et les sciences auprès des jeunes, et son désir de pouvoir soutenir des événements tels qu’EJC lorsqu’ils se présentent. Ces journées EJC se sont ensuite clôturées par la remise des prix de la meilleure présentation orale (bien que le choix fut difficile) attribué à Benjamin Charnay (« Explorer le paradoxe du Soleil jeune et les climats possibles de la Terre primitive avec un GCM »), et la meilleure présentation poster attribuée à Nadejda Marounina (« Production et évolution d’eau liquide par impact au cours de l’histoire de Titan »).

Le comité d’organisation de cette première édition de la conférence Exobiologie Jeunes Chercheurs remercie tous les partenaires de ces journées ainsi que les 70 participants qui ont fait de ce projet une réalité. Nous espérons que le succès de ces journées permettra une seconde édition d’EJC. Nous espérons également que les liens créés durant ces trois jours entre les participants se renforceront à travers d’autres rencontres, discussions, collaborations.

 

Exobiologiquement vôtre,

Le comité d’organisation.

Axelle Hubert (CBM, Orléans), Kafila Saiagh (LISA, Créteil), Vassilissa Vinogradoff (PIIM, Marseille puis LISA Créteil) et Thomas Gautier (LATMOS, Guyancourt puis MPS, Lindau)

lundi 24 mars 2014

Le LISA fait peau neuve sur Internet !

 

Il aura fallu plus d’un an de travail, depuis les premières phases de définition du projet jusqu’à sa mise en production définitive : le nouveau site web du LISA est en ligne ! Fondé en 1993, le Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphérique (LISA - UMR 7583 CNRS, UPEC, UPD) est présent sur le web depuis 1997. Le site a bien changé depuis cette période, avec toujours pour objectif d’être la vitrine de ses activités de recherches, un outil pour chacun de ses membres afin de valoriser ses travaux de recherche et mettre à disposition du public un grand nombre de données et d’informations : pour les spécialistes, les étudiants, mais aussi les curieux. En France, mais aussi à l’international puisqu’une grande partie du contenu du site est disponible à la fois en français et en anglais.

 

Ce travail de rénovation a été le fruit d’une collaboration au sein d’ une équipe projet composée d’enseignants/chercheurs, de personnels techniques et administratifs et de doctorants. Une large place a été donnée aux actualités du laboratoire et l’accès aux travaux des différentes thématiques du laboratoire est plus direct. A partir de l’annuaire du laboratoire, chaque membre dispose d’une fiche d’identité qui regroupe l’ensemble de ses publications. Les offres de stage, les coulisses de la vie du laboratoire sont aussi facilement accessibles depuis la page d’accueil.

 

Venez découvrir ou redécouvrir le LISA. C’est à un clic !

 

 

siteweb

 

17 ans de présence du LISA sur internet

lundi 24 mars 2014

Rosetta s'est réveillée !

D'après actualité INSU

 

Un chapitre de l’odyssée de la sonde spatiale Rosetta dans l’espace lointain trouve un épilogue heureux après une attente éprouvante : plongée dans le sommeil depuis 31 mois, la sonde vient ce soir de reprendre contact avec l’ESA.Rosetta sera la première mission spatiale à réaliser un rendez-vous avec une comète, à tenter de poser un atterrisseur à sa surface puis à la suivre lorsqu’elle s’approchera du Soleil. Sa cible est la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.

 

 

Depuis son lancement en 2004, Rosetta a survolé trois fois la Terre et une fois Mars afin de bénéficier d’une assistance gravitationnelle lui permettant d’atteindre son objectif, et s’est approchée sur son trajet des astéroïdes Steins et Lutetia.

Rosetta, qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire, a été placée dans un sommeil profond en juin 2011, alors qu’elle se dirigeait au-delà de l’orbite de Jupiter, à près de 800 millions de kilomètres du Soleil qui alimentait jusque-là ses panneaux solaires.

 

Elle est depuis revenue à « seulement » 673 millions de kilomètres de notre astre, ce qui est suffisamment proche pour qu’elle puisse de nouveau bénéficier de son rayonnement.

Aujourd’hui, alors qu’il reste à Rosetta environ 9 millions de kilomètres à parcourir pour atteindre la comète, son réveil interne pré-programmé l’a tirée de son sommeil. Une fois ses principaux instruments de navigation réactivés, sa mise en rotation destinée à la stabiliser s’est arrêtée et la sonde a pointé son antenne principale vers la Terre pour faire savoir aux responsables de la mission qu’elle avait survécu à son épopée dans l’espace lointain.

Ce signal a été reçu par la station sol de Goldstone (Californie) de la NASA à 18h18 TU, la sonde ayant tiré parti de la première occasion qui lui était offerte de communiquer avec la Terre. Ce signal a été immédiatement confirmé par le Centre européen d'opérations spatiales de l’ESA à Darmstadt et le réveil de la sonde a été annoncé ainsi sur le compte Twitter @ESA_Rosetta : "Salut, le monde!".

 

Au niveau français, c’est la CNES qui coordonne les activités liées à Rosetta. Que ce soit pour les instruments de l’orbiteur ou de l’atterrisseur, Philae, ce sont pas moins de 9 laboratoires du CNRS et des universités, situés sur tout le territoire national, qui participent à la mission :

  • LPC2E - OSU (CNRS/Université d’Orléans)
  • LAM - OSU Institut Pythéas (CNRS/Aix-Marseille Université)
  • IAS (CNRS/Université Paris Sud)
  • LERMA (Observatoire de Paris/CNRS/ENS/UPMC/Université Cergy Pontoise)
  • LESIA (Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université Paris Diderot)
  • LISA (CNRS/Université Paris Diderot/Université Paris Est Créteil)
  • LATMOS - OVSQ (CNRS/UPMC/Université Versailles Saint Quentin)
  • IRAP - OMP (CNRS/Université Paul Sabatier Toulouse III)
  • IPAG - OSUG (CNRS/Université Joseph Fourier)

 


 

 

Après le réveil de la sonde, d'autres étapes cruciales attendent Rosetta en 2014 :

  • réveils successifs et check-up des différents instruments embarqués : février-mars
  • activation de l’atterrisseur Philae : 28 mars
  • manœuvres d'approche : mai-août
  • premières images "résolues" de la comète : juillet
  • sélection du site d'atterrissage : août-octobre
  • mise en orbite de Rosetta autour du noyau de la comète : septembre
  • atterrissage de Philae sur la comète
 : novembre
  • "escorte" de la comète par Rosetta : à partir de décembre 2014
  • fin de mission : décembre 2015
Contact(s):
  • Denis Mourard, Directeur Adjoint Scientifique pour l'Astronomie et l'Astrophysique - INSU-CNRS.
     Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , 01 44 96 43 77

 

 

lundi 24 mars 2014

Offre d'emploi NOEMI IR BAP C

Chef de projet en conception et intégration d’instruments scientifiques

 

Corps : IR

BAP : C

Unité : UMR7583 – LISA – Gilles Bergametti

 

Mission

Dans un laboratoire spécialisé dans l’étude de la chimie des atmosphères terrestre et planétaires, l’ingénieur, soutenu par une équipe technique de 4 personnes, sera en charge du développement de l’instrumentation dédiée aux chambres de simulation atmosphérique et participera au développement de l’instrumentation nécessaire aux missions de terrain. Il aura en particulier la charge de poursuivre le développement de la chambre de simulation atmosphérique CESAM, labellisée « Instrument National », dont il devra également gérer techniquement le fonctionnement, effectuer l’interface avec les scientifiques et mener les campagnes de mesures avec les équipes de recherche.

L’ingénieur aura la responsabilité du développement des instruments qui lui seront confiés, depuis le concept scientifique jusqu’à la mise en œuvre de l’instrument finalisé. Pour ce faire il dialoguera avec les chercheurs pour évaluer et proposer les techniques à mettre en œuvre, organisera le travail de l’équipe projet, et assurera le suivi des opérations. Ces développements s’appliqueront à l’instrumentation utilisée sur les chambres de simulation atmosphérique mais aussi à l’instrumentation de terrain répondant aux mêmes besoins.

L’ingénieur aura la responsabilité technique et organisationnelle de la plateforme CESAM et devra, à l’aide d’un ingénieur d’étude, gérer son utilisation au quotidien lors des campagnes de mesures effectuées par les équipes de recherche. Il assurera la passerelle entre les chercheurs et le personnel technique et veillera à la qualité des mesures effectuées dans la chambre.

 

Activités

 

Activités principales

  • Etudier les besoins en relation avec les objectifs de recherche, évaluer et proposer les techniques et méthodes de mesure, de caractérisation ou d’observations adaptées.

  • Négocier le cahier des charges fonctionnelles et rédiger le cahier des charges techniques.

  • Conduire la consultation pour la réalisation du projet expérimental.

  • Organiser le suivi de la réalisation, valider et qualifier le dispositif ou la méthode à ses différentes étapes.

  • Piloter la réalisation des mesures, les interpréter et les valider pour leur exploitation scientifique dans le respect du système qualité.

  • Gérer l’ensemble des moyens humains, matériels et financiers alloués aux expériences

  • Former et informer sur les principes et la mise en œuvre des dispositifs expérimentaux en établissant les protocoles de maintenance et de mise en œuvre des instruments.

  • Exercer une veille sur les évolutions technologiques du domaine

 

Activités associées

  • Présenter, diffuser et valoriser les développements, les technologies et les innovations du laboratoire.

  • Faire appliquer les règles de sécurité

 

Compétences

 

Savoirs généraux, théoriques ou disciplinaires :

  • Avoir une bonne connaissance de la physico-chimie de l’atmosphère

  • Savoir traduire les besoins scientifiques en cahier des charges techniques

  • Maitriser les techniques de l’ingénieur couramment utilisées dans ce domaine d’activité afin de mener à bien le développement instrumental,

  • Connaitre les techniques du vide et de la spectrométrie de masse serait un plus au regard des projets menés au laboratoire.

  • Connaissance générale des règles et méthodes de l’assurance qualité.

 

Savoir-faire opérationnels :

- Maîtriser les techniques de l’ingénieur dans le domaine de l’étude des processus physico-chimiques atmosphériques.

- Maîtriser les techniques de management d'équipe, de communication, d'animation de réunion et de conduite de négociation

- Maîtriser les techniques de management de projet.

 

Contexte

Afin de répondre aux besoins techniques et d’ingénierie de la recherche du laboratoire, le LISA s’est doté en 2008 d’un Département Technique comprenant une vingtaine de personnels techniques. Ce département technique est structuré en pôles d’analyse, de développement instrumental et informatique. C’est dans ce contexte que l’ingénieur intégrera le pôle de développement instrumental comprenant 4 ingénieurs. Ce Pôle a en charge de développer et d’optimiser l’instrumentation spécifique à l’étude des atmosphères (chambres de simulation atmosphérique, analyseurs de composés organiques déployés au laboratoire, sur le terrain, à bord d’avions de recherche ou de missions spatiales…).

 

Site Web : www.lisa.u-pec.fr

 CESAM :http://www.lisa.univ-paris12.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=141&Itemid=54&lang=fr

Contact : Noël Grand – 01 45 17 15 53, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

lundi 9 décembre 2013