Actualités
Prototype MOMA-GC
Le prototype du Chromatographe en phase Gazeuse (GC) de l'instrument spatial MOMA est terminé. La phase intensive des tests fonctionnels et analytiques va se dérouler jusqu'à l'été. MOMA est l'instrument principal de la mission spatiale ExoMars dédiée à l'exploration de la planète Mars et plus particulièrement à la recherche de traces de vie passée, et plus généralement de toutes matières organiques pouvant se trouver dans le sous sol martien En savoir plus : http://moma.projet.latmos.ipsl.fr/MOMA-GC_Instrument.html MOMA-GC est le fruit de la collaboration entre le LISA et le LATMOS travaillant au sein d'un consortium plus vaste regroupant le MPS en allemagne et la NASA-Goddard aux Etats-Unis pour la réalisation de MOMA. |
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lundi 2 avril 2012
PARUTION DE LA PLAQUETTE DU LISA - DECOUVREZ LES ACTIVITES DU LABORATOIRE EN RECHERCHE ET FORMATIONS
Le LISA (Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques) est une unité mixte de recherche (UMR 7583) associée aux Universités Paris-Est Créteil (UPEC) et Paris Diderot (UPD). Fondé en 1993, le LISA comporte plus d’une centaine d’enseignants chercheurs, chercheurs, personnels techniques et administratifs et étudiants.
Une plaquette décrivant les activités du laboratoire en termes de recherches et de formations vient d’être publiée. Vous pouvez télécharger la version électronique en cliquant sur le lien suivant.
lundi 2 avril 2012
Parution d’un numéro spécial du Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer consacré à trois scientifiques d’exception: Jean-Marie Flaud, Claude Camy-Peyret et Alain Barbe
C’est avec un très grand plaisir que nous annonçons la parution d’un numéro spécial du Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer consacré à trois scientifiques d’exception dans le domaine de la spectroscopie moléculaire appliquées aux molécules d’intérêt atmosphérique : Jean-Marie Flaud, Claude Camy-Peyret et Alain Barbe. Jean-Marie Flaud (LISA, IPSL, UPEC/UPD/CNRS), Claude Camy-Peyret (LPMAA, UPMC) et Alain Barbe (GSMA, URCA) sont trois spécialistes de la spectroscopie moléculaire à haute résolution. Leurs travaux théoriques et expérimentaux ont porté sur les spectres de vibration-rotation de nombreuses molécules atmosphériques. Les paramètres moléculaires qu’ils ont ainsi obtenus sont largement utilisés en entrée des codes de transfert radiatif pour le sondage à distance des atmosphères terrestre ou planétaires. A ce titre ces paramètres sont maintenant implémentés dans les bases de données spectroscopiques internationales (HITRAN, GEISA,…) ou dans des bases de données dédiés spécifiquement pour des instruments satellitaires. Ils ont aussi formé un grand nombre de jeunes chercheurs et établi et encouragé un grand nombre de collaborations internationales. Enfin au travers de leurs nombreuses prises de responsabilités, notamment comme responsables d’Unités de Recherche, ils ont contribué à la structuration de la spectroscopie moléculaire en France. La participation très forte de chercheurs du monde entier à ce numéro spécial témoigne, encore une fois, de la reconnaissance très vive éprouvée par la communauté internationale envers ces trois chercheurs d’exception. Pour en savoir plus : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022407312001197
Jean-Marie Flaud est Directeur de Recherche CNRS au Laboratoire Interuniversitaire des Systemes Atmospheriques, LISA-UMR7583 CNRS/ Université Paris Est-Créteil et Université Paris Diderot, 61 Av. du Général de Gaulle, 94010 Créteil cedex, France Claude Camy Peyret est Directeur de Recherche CNRS au Laboratoire Laboratoire de physique moléculaire pour l’atmosphère et l’astrophysique (LPMAA), UMR 7092 CNRS Université Pierre et Marie Curie) Alain Barbe est Professeur au Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique (GSMA), UMR 7331 CNRS et Université de Reims Champagne Ardenne (URCA). |
Claude Camy-Peyret, Jean-Marie Flaud, Alain Barbe (Paris, 2012) |
Editeurs invités :
Vladimir G. Tyuterev
Université de Reims, Faculté des Sciences Exactes et Naturelles, Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique, 51687 Reims, FRANCE
Agnès M. Perrin
Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques, UMR 7583 CNRS Université Paris Est Créteil et Université Paris Diderot, 94010 Créteil, FRANCE
Laurence S. Rothman
Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Atomic and Molecular Physics Division, Cambridge MA 02138, USA
HITRAN : http://www.cfa.harvard.edu/hitran/
mercredi 14 mars 2012
Poste IGE2 BAP C - concours externe 2012 Université Paris Diderot
Un poste d'Ingénieur d'Études en Instrumentation est à pourvoir au LISA
Visualiser la fiche de poste PDF
mardi 27 mars 2012
L'évolution chimique à la surface de Titan étudiée en laboratoire
Titan est l’objet de nombreuses études : c’est un monde actif, géologiquement et chimiquement parlant. La chimie dans l’atmosphère et à la surface de Titan semble particulièrement complexe et pourrait nous renseigner sur des processus d’évolution des molécules carbonées, dont certaines constituent les briques de base du vivant tel qu’on le connaît sur Terre. Cette chimie, amorcée dans la haute atmosphère de Titan, donne lieu à une cascade de réactions produisant des molécules carbonées (hydrocarbures, nitriles, etc.) de plus en plus complexes, jusqu’à des particules solides, des aérosols, qui constituent la brume orangée donnant sa couleur caractéristique au satellite.
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Titan et son atmosphère épaisse dont la brume organique masque la surface, en arrière plan la petite lune glacée Téthys © NSA / JPL |
Des expériences menées sur Terre, en laboratoire, tentent de comprendre ce que deviennent ces aérosols lorsqu’ils se déposent sur sa surface glacée. À l’aide de dispositifs expérimentaux simulant la chimie à l’œuvre dans l’atmosphère, il est possible de synthétiser des analogues d’aérosols de Titan. Le LISA et le LPGM, avec le soutien du CNES et de l'INSU, viennent d'en produire et d’étudier leur évolution dans des conditions simulées de la surface ou du sous-sol de Titan.
À la surface de Titan, la température avoisine les -180°C et le sol est constitué de glace d’eau dure comme la roche. Cependant, des études montrent que des réservoirs d’eau liquide sont susceptibles d’exister en sous-surface, et des observations de la sonde Cassini-Huygens montreraient des coulées d’eau mélangée à de l’ammoniac, répandues à la surface via des cratères volcaniques. C’est l’évolution des aérosols de Titan dans ces conditions (eau liquide avec et sans ammoniac) qui a été étudiée par l’équipe du LISA.
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L'expérience PLASMA au LISA où sont générés les tholins, analogues d'aérosols de Titan © LISA / CNRS |
Suite à un travail préliminaire mené en 2010 et grâce à la mise en place d’un protocole d’analyse optimisé, une nouvelle étude a permis de préciser les rendements de production d’urée et d’acides aminés lorsque ces aérosols sont au contact de réservoirs d’eau liquide ou d’ammoniaque. Après 10 semaines d’évolution, les résultats montrent que les rendements mesurés dans l’eau et l’ammoniac, sont de 6 à 12 % pour l’urée et s’échelonnent de 0.001 à 0.4 % pour les acides aminés glycine, alanine, acide aspartique, et l’uracile, une base azotée.Ces résultats indiquent que de tels réservoirs sur Titan peuvent donner lieu à la production de molécules d’intérêt prébiotique comme les acides aminés, qui constituent des briques primordiales de la vie sur Terre, et invitent à s’interroger sur une éventuelle complexification ultérieure de la matière organique sur Titan ou dans un potentiel océan sous-terrain.
Source
O. Poch, P. Coll, A. Buch, S.I. Ramírez,F. Raulin, Production yields of organics of astrobiological interest from H2O–NH3 hydrolysis of Titan’s tholins Planetary and Space Science 61 (1), 114-123, 2012 ( lien science direct )
mercredi 14 mars 2012