Activités

 

Dans ce contexte, nos travaux portent sur 4 axes de travail:


- Etude de la pollution en milieux urbanisés

Nous travaillons à une meilleure caractérisation des sources de pollution et de leurs facteurs de variabilité - qu’il s’agisse des émissions (trafic routier, feux domestiques, agriculture…), des transformations chimiques ou des déterminants météorologiques. Il est également important de quantifier les contributions relatives de l’environnement local et régional et de mieux estimer l’exposition à la pollution, ce qui nécessite de travailler à des échelles spatiales plus fines et de prendre en compte la mobilité des individus. Pour réaliser ces études, nous combinons des approches d’observation in situ, satellitaires et de modélisation 3D.

 


- Impacts sanitaires de la pollution atmosphérique

Nos recherches intègrent maintenant les impacts sur la santé à travers le développement d’approches transdisciplinaires pour estimer ces effets délétères. Cela se traduit d’abord par le développement d’une plateforme permettant d’exposer des modèles pré-cliniques à des atmosphères synthétiques complexes (effets cocktail) et réalistes (e.g. représentatives d’environnements urbains variés typiques d’agglomérations telles que Paris ou Pékin). Ces travaux doivent permettre de montrer les conséquences de la pollution pour de nouvelles pathologies (du développement, neurologiques, …). En parallèle, nous mettons aussi en œuvre des approches épidémiologiques pour estimer l’impact in situ sur ces nouvelles pathologies et nous contribuons à la définition d’indicateurs biologiques plus pertinents (par exemple potentiel oxydants pour sortir du paradigme de la masse des particules) pour caractériser ces impacts.

 


- Impacts environnementaux sur les matériaux du patrimoine

L’objectif est de comprendre les mécanismes d’altération de matériaux utilisés dans le patrimoine (calcaire, marbre, verre, vitrail, textile, bronze), notamment lorsqu’ils sont soumis à une atmosphère agressive, modifiée par la pollution ou le climat, à l’aide d’une approche pluridisciplinaire entre sciences des matériaux et de l’environnement. La méthode d’étude repose sur des expérimentations alliant altération réaliste en laboratoire, mesure de terrain et simulation numérique de l’altération.

 


- Politiques de gestion de la pollution atmosphérique

La recherche de solutions pour améliorer la qualité de l’air s’appuie fortement sur la définition de politiques publiques. Il est nécessaire pour cela de pouvoir imaginer des scénarios pertinents en termes d’organisation urbaine, de pratiques de mobilité ou de consommation énergétique qui pilotent une partie des émissions. Pour cela, nous développons une chaîne de modélisation combinant le modèle de mobilité/d’émissions OLYMPUS et le modèle de chimie-transport CHIMERE pour évaluer l’ampleur et les inégalités de pollution dans les zones urbaines. Nous simulons ainsi la qualité de l’air dans différents scénarios urbains incluant l’implémentation des politiques publiques.