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Soutenance de Thèse de R. Paris le 07/02/2011 à 14h
Rodolphe Paris, doctorant au LISA, soutiendra sa thèse intitulée
"Etude de l'impact de la complexation organique atmosphérique sur la solubilité du fer terrigène" le Lundi 7 février 2011 à 14H00 dans la salle des thèses de l'Université Paris Diderot, Site PRG, Batiment La Halle aux Farines, Hall F, 5éme étage,
Devant le Jury composé de:
Marc Bénedetti (Président)
Cécile Guieu (Rapporteur)
Anne Monod (Rapporteur)
Géraldine Sarthou (Examinateur)
Jean-Louis Colin (Directeur de thèse)
Karine Desboeufs (Co-directeur de thèse)
Résumé de la thèse:
L'étude de la solubilité du fer d'origine désertique en phase aqueuse atmosphérique est essentielle pour estimer l'impact du dépôt humide atmosphérique de fer sur la production primaire marine, et plus généralement sur cycle biogéochimique du carbone.
Dans ce contexte, l'objectif de ma thèse fut d'étudier l'impact de la complexation organique atmosphérique en phase aqueuse, sur la dissolution du fer des poussières terrigènes. J'ai donc mené en parallèle i) une étude de terrain, sur la fraction soluble d'aérosols collectés en zone d'émission de poussières minérales, pendant la saison des feux de biomasse, sources de composés organiques et ii) une étude en laboratoire, sur l'effet de composés organiques présent dans l'atmosphère pouvant avoir un impact sur la dissolution du fer des poussières désertiques.
Tout d'abord, mon étude a permis de mettre en évidence que la solubilité du fer des poussières minérales, était augmentée dans les échantillons de mélanges avec les aérosols de feux de biomasse. De plus, les expériences, en conditions contrôlées révèlent que plusieurs ligands organiques du fer, autres que l'oxalate qui était jusqu'à maintenant le seul étudié, peuvent avoir un impact sur la dissolution du fer. L'efficacité à augmenter la dissolution du fer dépend du ligand considéré: l'oxalate est le plus efficace suivi du tartrate et du glycolate, puis du malonate et de l'acide humique, analogue d'HULIS.
Cette dissolution, sans présence de lumière, obéit à un mécanisme de dissolution réductive, et donc à la formation de Fe(II) en phase dissoute. J'ai également établi, que la concentration dissoute de fer était corrélée positivement par rapport à la concentration en oxalate ou en acide humique. Par contre dans les cas des autres ligands, la réaction de dissolution est cinétiquement limitée et en conséquence présente une relation asymptotique avec la concentration en ligands.
Une étude plus poussée sur l'effet de l'oxalate montre que son effet varie en fonction de la source de poussière désertique, et donc de la composition minéralogique des aérosols. Outre son impact connu sur la dissolution des (hydr)-oxydes de fer, j'ai montré que l'oxalate augmente la solubilité du fer contenu dans les argiles, ainsi il a été possible d'établir une paramétrisation de la solubilité du fer en fonction de la concentration en ligand et la composition minéralogique.
Toutefois, cette étude n'explique qu'une partie de la variabilité de la solubilité du fer mesurée sur le terrain et il est nécessaire, d'intégrer d'autres paramètres tels que la lumière et l'impact de la complexation sur le fer anthropique. Enfin, une meilleure quantification de la composition organique de la phase aqueuse atmosphérique semble indispensable.
Mots Clés: aérosols désertiques, fer, solubilité, Fe(II)/Fe(III), ligands organiques, AMMA, SOLAS
Pour venir à PRG: RER C ou Métro L14: Station Bibliothèque François Mitterrand ou BUS 89, 62, 64 ou 325 Accès: hall E - hall F : 9 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris ou 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=implantations&np=HALLE&g=sm
http://www.univ-paris-diderot.fr/DocumentsFCK/viuniv/File/Plan_gnal_2D.swf
Monday, 17 January 2011
NOEMI IR Chef de projet ou expert en conception ou intégration d'instruments
NOEMI P58080, Chef de projet en conception et intégration d'instruments scientifiques
Friday, 07 January 2011
Journal d'une jeune chercheuse aux Kerguelen
Une thèse au bout du monde !
Alexie Heimburger est doctorante au LISA et à l’Université Paris Diderot. Elle a commencé, le 1er octobre 2010. Dans le cadre de sa thèse, elle étudie le dépôt des poussières atmosphériques sur l’océan Austral. Sa zone d’étude se situe aux îles Kerguelen.
Cette campagne de terrain, commencé le 5 novembre, prend fin le 30 décembre 2010.
Au cours de ces semaines, notre jeune chercheuse nous décrit, jour après jour, dans son carnet de bord, ses journées : prélèvements des retombées, observations, réflexions, imprévus,…
Nous vivrons nous aussi cette mission, à son rythme, pour mieux comprendre son travail et l’intérêt de ses recherches. Ce sera aussi une occasion de nous sensibiliser au métier de chercheur
A suivre ici :
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=kerguelen&np=TOUT&g=sm
Tuesday, 23 November 2010
Soutenance de Thèse de C. Pierre le 07/12/2010 à 14h
Caroline PIERRE, doctorante à l'UPMC, soutiendra sa thèse intitulée :
"Variabilité interannuelle des émissions d'aérosols minéraux en région semi-aride sahélienne"
le mardi 7 décembre 2010 à 14h00 dans la salle 010 du batiment L2 (rez-de-chaussée), au CMC de l'université de Créteil-Paris Est,
Devant le jury composé de :
Guy Cautenet (Rapporteur)
Jean-Louis Roujean (Rapporteur)
Hélène Chepfer (Examinatrice)
Eric Mougin (Examinateur)
Patricia de Rosnay (Examinatrice)
Gilles Bergametti (Directeur de thèse)
Béatrice Marticorena (Co-directrice de thèse)
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Résumé de la thèse
Les aérosols minéraux constituent une des plus importantes sources en masse des aérosols atmosphériques. Ces particules ont différents impacts sur l'environnement : elles exercent un forçage radiatif, et peuvent intervenir dans la chimie hétérogène atmosphérique, ainsi que dans la dynamique des nuages. Elles jouent aussi un rôle dans la redistribution de matière à l'échelle globale, notamment par leur dépôt loin des zones sources.
L'estimation des quantités d'aérosols minéraux présents dans l'atmosphère, et donc de leurs flux d'émission, qui se font sous l'action du vent en zones arides et semi-arides, demeure l'objet de fortes incertitudes. Si les émissions de particules minérales en zones arides sont relativement bien contraintes à l'heure actuelle, les processus d'érosion éolienne en zones semi-arides sont plus complexes, en raison notamment de la dynamique des états de surface. L'objectif de cette étude est de quantifier les émissions d'aérosols minéraux par érosion éolienne en zone semi-aride sahélienne, et plus précisément d'estimer l'impact de la végétation saisonnière sur ces émissions, sans prendre en compte à ce stade les perturbations induites par l'action de l'homme.
Nous avons mis en oeuvre des outils de modélisation pour simuler le couvert végétal saisonnier et l'émission d'aérosols par érosion éolienne.
La zone d'étude est la ceinture sahélienne, de 10°N à 20°N et de 20°W à 35°E. Les résolutions spatiales retenues sont de 0.10° à 0.25° et 0.5°, et la résolution temporelle de 1 à 10 jours. Afin de pouvoir tenir compte de la variabilité interannuelle des phénomènes observés, la couverture temporelle de l'étude est de 4 ans, sur la période 2004-2007.
En régions semi-arides, la disponibilité en eau est le principal facteur limitant le développement de la végétation. Trois produits d'estimation
des précipitations issus d'observations satellitaires (CMORPH, RFE2.0 et TRMM3B42) ont donc été comparés entre eux et comparés à des mesures de pluviomètres spatialement interpolées (AGHRYMET), au cours de la saison des pluies au Sahel. Trois critères de comparaisons ont été définis pour qualifier leur pertinence en termes de dynamique de la végétation (distribution spatiale, fréquence journalière et quantités des précipitations). Les trois produits sélectionnés montrent un bon accord sur la ceinture sahélienne, et ce pour les trois critères. De plus, le niveau d'accord est stable au cours du temps, de l'échelle intrasaisonnière à l'échelle interannuelle.
La végétation est simulée avec le modèle STEP, conçu spécifiquement pour reproduire la dynamique de la végétation sahélienne. Les simulations sont réalisées en utilisant en entrée les trois champs de pluie issus de l'étape précédente. Les résultats sont comparés à des observations régionales issues de mesures satellitaires (LAI MODIS). Les critères de comparaisons sont déterminés pour leur pertinence en termes de caractérisation de l'état de la surface (limite nord, dates de démarrage et de maximum, et valeurs du maximum de végétation). Ces comparaisons montrent la capacité du modèle utilisé à reproduire la dynamique régionale annuelle. Les différentes phases du cycle végétatif sont bien restituées, avec toutefois des réserves sur le démarrage précis de la pousse. Les émissions d'aérosols désertiques sont simulées en utilisant le modèle DPM, qui repose sur la description explicite des processus physiques mis en jeu. Les caractéristiques des états de surface en l'absence de végétation (rugosité, types de sol) sont décrites en se basant sur de produits de surface satellitaires et de données issus de d'analyses géomorphologiques. En période végétative, les caractéristiques du couvert végétal simulé (hauteur, taux de couverture) sont converties en termes de rugosité dynamique de la surface. L'effet de l'humidité gravimétrique de la couche superficielle du sol est également pris en compte. L'impact de ces différents facteurs est alors illustré, notamment les différences dues à la présence du couvert végétal, en termes d'émissions d'aérosols minéraux, dans une zone définie comme la « frange émissive saisonnièrement végétalisée », et dont l'étendue varie selon l'année et le produit de pluie utilisé en forçage. Pour la période 2004 à 2007, la strate herbacée saisonnière présente ainsi une capacité d'inhibition des émissions de l'ordre de 6 à 26% en masse du flux total annuel de cette frange, qui lui peut varier de 1 à 35 Mt environ.
Mots clés : aérosols minéraux, émissions, érosion éolienne, Sahel, précipitations, produits satellitaires, végétation, simulations, LAI.
Friday, 03 December 2010
NOEMI P58004 : AI BAP E développement d'applications
Un NOEMI, AI BAP E, développement d'applications ouvert à la campagne d'Hiver à partir du 23 Novembre 2010
Tuesday, 23 November 2010