MESUrPOP

MESUrPOP: Mise en Evidence des Structure horizontales et verticales Urbaines Parisiennes pour l’Ozone et les Particules

 

La pollution atmosphérique, de par ses impacts sur le climat et la santé, représente un sujet de préoccupation grandissant. Ceci est d’autant plus vrai dans les zones urbanisées qui concentrent une part importante des populations mais également des sources d’émissions de polluants. Cette pollution peut être à la fois primaire, c’est-à-dire issu directement de sources d’émissions notamment anthropiques (transport, industrie, chauffage au bois, agriculture etc…), ou secondaire, c’est-à-dire provenant de transformations chimiques initiées par le rayonnement solaire ou les oxydants atmosphériques. Parmi l’ensemble des polluants atmosphériques, l’ozone et les aérosols apparaissent comme particulièrement important. Le premier est un polluant secondaire faisant l’objet de réglementations, au niveau français et européen, en raison de sa nocivité pour la santé (irritation des yeux et voies respiratoires), son caractère phyto-toxique et son rôle de gaz à effet de serre. Les seconds à la fois primaires et secondaires font également l’objet de réglementation au niveau national et européen en raison de leurs effets sur la santé (responsables de maladies respiratoires et cardio-vasculaires) et sur le climat. Ainsi, les concentrations au niveau du sol de ces deux polluants (concentration massique de la matière particulaire de diamètre dynamique inférieure à 10µm (PM10) en ce qui concerne les aérosols) font l’objet d’un suivi en continu par les réseaux d’agence de surveillance de la qualité de l’air tel qu’AIRPARIF en région parisienne.

 

FIGURE 1 : CAMPAGNE DE MESURE LIDAR AU BALLON GENERALI A L’ETE 2018

 


Dans le cadre de ce projet, grâce au soutien de l’ADEME, nous menons de premières campagnes pour étudier la faisabilité de la réalisation de cartographies des concentrations de particules à partir de scans horizontaux effectués par un LIDAR embarqué sur le ballon Generali installé au parc André Citroën au cœur du XVe arrondissement de Paris (cf Fig. 1). L’objectif est de vérifier si ce type de cartographies effectuées lors des heures de pointes de circulations peut permettre de mettre en évidence les structures urbaines en identifiant les zones fortement et faiblement émettrices de particules de la capitale.


Au sein de ce projet, il s’agit également d’effectuer, en complément des mesures du réseau AIRPARIF, des mesures en continu du gradient vertical des concentrations d’ozone (cf. Fig. 2) et du nombre de particules fines (de diamètre compris entre 0.3 et 100 µm) à bord du ballon.


 

FIGURE 2 : EXEMPLE DE MISE EN EVIDENCE D’UN GRADIENT VERTICAL POSITIF D’OZONE

 

 

Projet ADEME CORTEA-2017-1762C0004
Date : 04/2017-06/2019

 

Contacts LISA :V. Michoud
PI : V. Michoud

Partenaires :
AEROPHILE S.A.
LISA Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques, CNRS/UPD/UPEC
LPC2E Laboratoire de Physique et Chimie de l’Environnement et de l’Espace, CNRS/Université d'Orléans