Inauguration de la plateforme PEGASUS - 5 juin 2014
L'UPEC, le CNRS, le Conseil régional d'Ile-de-France et le Conseil général du Val-de-Marne ont inauguré le 5 juin 2014 la station PEGASUS (Portable Gas and Aerosol Sampling UnitS), un laboratoire mobile de terrain développé par le Laboratoire Inter-Universitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA, CNRS / UPEC / Université Paris Diderot). PEGASUS est conçu pour prélever et analyser des aérosols et des gaz atmosphériques.
Fort de son expérience d'observations sur le terrain, le LISA a entamé en 2009 le développement de la plateforme mobile de terrain PEGASUS, un ensemble de deux laboratoires mobiles chargés du prélèvement et de l'analyse des aérosols et des gaz atmosphériques. PEGASUS se compose de modules au format container de type marin, climatisés et autonomes du point de vue énergétique, de manière à pouvoir être utilisés indépendamment l'un de l'autre.
Un premier espace de travail est nommé « Observatoire ».Il est dédié au prélèvement et la caractérisation in situ des aérosols et des composés gazeux. Cet « observatoire » est équipé d'une suite d'instruments, commerciaux ou développés dans les laboratoires de recherche, correspondant à l'état de l'art en matière de caractérisation des particules et des composants gazeux.
La zone « Laboratoire » constitue le deuxième module. Il s'agit d'une zone à empoussièrement contrôlé équipée pour la préparation, le conditionnement et l'analyse des échantillons collectés à l'aide de systèmes de collecte de la zone « observatoire ».
PEGASUS est déjà en activité et s'est rendu sur l'un des sites de ChArMex (Chemistry-aerosol Mediterranean experiment), sur l'île de Lampedusa, en Italie, de juin à juillet 2013. La région méditerranéenne est en effet considérée comme l'une des plus sensibles aux conséquences du réchauffement du climat.
Le développement de PEGASUS a été rendu possible par le fort soutien technique de la Division Technique de l'Institut National de Sciences de l'Univers du CNRS, qui a contribué à la conception et à la réalisation mécanique.
Ce développement a bénéficié du soutien financier de l'UPEC, de la Région Ile-de-France (dans le cadre du Domaine d'Intérêt Majeur « Développement Soutenable »), du CNRS et du Conseil général du Val-de-Marne.
